Le ministère du budget vient de publier un point de la situation budgétaire de l’Etat au 31 octobre. A cette date, les dépenses de l’Etat atteignent 325,5 milliards € contre 320 milliards au 31 octobre 2012. Soit une augmentation de 1,7%…
Cependant, les recettes fiscales augmentent suite à la réalisation des hausses d’impôts décidées depuis 2012 et se montent à 244,4 milliards contre 231 milliards l’année passée. Ainsi, le déficit s’établit à -86 milliards au lieu de -94 milliards à la même période en 2012. Un niveau de déficit par rapport au PIB (1800 milliards €) de près de 4,8%. Mais, pour comparer ce qui est comparable, le déficit réel représente en fait près de 35% des recettes (86 / 244,4). Un nouveau solde négatif qui vient charger la barque de la dette pendant que le PIB stagne à 1800 milliards…
La notion de dépense de l’Etat , tout comme celle d’augmentation des impôts ne veut rien dire !
Tout dépend de la répartition qui est réalisée . En effet la fiscalité possède une dimension redistributive consistant à redistribuer les richesses et l’impôt permet notamment de financer l’éducation , la santé , les transports publics , les routes , la sécurité, etc .
Sans impôts, une année de scolarité dans l’enseignement supérieur , par exemple , vous ( nous ) coûterait plus de 10 000 euros à titre individuel …..
Il faut enfin s’attaquer , mais » pour de vrai » à la fraude fiscale qui pèse en France , au alentour de 80 MILLIARDS d’euros ! en quelque sorte , le montant du déficit public . Mais cette lutte ne doit pas être que budgétaire , elle est aussi une nécessité de justice , de démocratie .
Il faut , aussi , revenir sur la suppression de la taxe professionnelle qui , associée au transfert de nouvelles missions aux collectivités locales a placé les collectivités locales dans une situation budgétaire compliquée , voire intenable .
Il faut gagner en progressivité en augmentant notamment le nombre de tranches et les taux les plus hauts qui n’ont cessé de diminuer depuis 30 ans .
Réduire les niches fiscales que les plus riches , aidés par des conseillés fiscaux , savent parfaitement utiliser pour réduire leurs impôts .
Baisser significativement le poids de la TVA ou la supprimer sur les produits de première nécessité , car ce ne sont pas les entreprises qui payent cet impôt mais les consommateurs ; en plus c’est une « taxe » proportionnelle , c’est à dire que son taux est identique quels que soient les revenus . Ce qui est parfaitement injuste puisqu’elle pèse plus lourdement dans le budjet des ménages les plus modestes .
Les plus fortunés ont été largement favorisés par les réformes précédentes de l’ancien gouvernement .
Si le taux maximum a été porté à 45% par l’actuel gouvernement , précisons que ce taux était de 63% il y a 30 ans …………
Et nous allons nous dire que les riches ne sont pas plus riche et les pauvres encore plus pauvre !
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Ce sont les classes « moyennes » qui sont maintenant visées ! la courbes de Gauss fait que c’est sur celle-ci qu’il faut ponctionner.
Attention vous êtes dans le viseur.
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