Municipales : la fiscalité en tête des préoccupations

imagesÀ cent jours du scrutin de mars 2014, seuls 55 % des Français ont l’intention d’aller voter. 51 % se détermineront en fonction des engagements des candidats en matière d’impôts locaux.

Les impôts locaux font une arrivée en fanfare en tête des enjeux prioritaires des Français.

C’est le principal enseignement du sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro et LCI. Toutes préférences partisanes confondues, la fiscalité est citée par 51 % des personnes interrogées comme un élément qui sera déterminant dans leur vote aux municipales.

La sécurité se place en deuxième position avec 32 % de citations, juste devant le développement économique et la création d’emplois. «L’importance accordée à la fiscalité est la grande nouveauté par rapport aux municipales de 2008, où le développement économique et des problèmes très locaux comme la circulation et le stationnement dominaient, souligne Bruno Jeanbart, directeur des études d’OpinionWay. La sécurité n’était pas non plus un enjeu prioritaire en 2008, mais elle l’était aux municipales de 2001.»

Tout en admettant l’existence d’un «ras-le-bol fiscal», pour reprendre la désormais célèbre formule du ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, les stratèges de la majorité estimaient jusqu’à présent que la diversité des mouvements de protestation empêcherait leur «coagulation». On n’additionne pas des «bonnets rouges», des «pigeons» et des «asphyxiés»! De fait, dans notre sondage, aucun parti ne semble bénéficier de cette exaspération. Pour Bruno Jeanbart, la prééminence de la question fiscale constitue une difficulté supplémentaire pour les candidats, «car les Français sont à la fois très en attente d’engagements sur ce terrain et très sceptiques quant à la probabilité que les promesses soient tenues». «Les candidats qui parviendront à être crédibles dans ce domaine feront la différence»,  prédit – il.

En attendant, c’est peut-être le niveau inhabituellement élevé de l’abstention qui traduit le mieux l’humeur des Français.

55 % seulement des électeurs inscrits sur les listes électorales ont l’intention d’aller voter en mars.

47 % des sondés déclarent que la campagne ne les «intéresse pas».

Aux municipales de 2008, la participation s’était élevée à 66,5 % au premier tour, ce qui était, déjà, un niveau historiquement bas pour ce type de scrutin. Cette démobilisation avait contribué à l’écrasante victoire de la gauche, les électeurs de droite ayant boudé les urnes pour manifester leur déception vis-à-vis du tandem Sarkozy-Fillon.

E0B45ABAA8624F8499B30D22E8B30FBEA Montmorency, la commune la plus ponctionnée du Val d’Oise .

«Les Français ont du mal à rentrer dans la campagne»

Pourquoi ? 

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