Une charte visible de tous, de préférence dans les lieux d’accueil et de passage, et la présenter lors des réunions de rentrée avec les parents.

Le ministère de l’éducation nationale souhaite que son affichage revête un caractère solennel et constitue un moment fort dans la vie des écoles.

C’est bien, mais,

Quid du sapin de Noël,  du poisson le vendredi …

« Le créationnisme fait des ravages ».

La fédération de parents d’élèves Peep déplore que la charte fasse l’impasse sur d’autres sujets épineux, notamment autour « du sapin de Noël ou de la cantine ». Parfois, « il y a un scandale parce qu’il y a du poisson à la cantine le vendredi ».

Même regret pour un inspecteur général honoraire de l’Education nationale. Pourtant, « le droit existe sur ces questions » et il aurait pu être rappelé dans la charte, note-t-il.

La charte est davantage de l’ordre du symbolique qu’un outil pratique.

Elle vise à redonner du sens à des établissements qui ont été longtemps considérés comme des lieux de consommation scolaire.

Aujourd’hui c’est la rentrée : Le propre de Vincent Peillon est de dire que l’école est le lieu où va se former l’adulte de demain. Cette charte s’inscrit dans un projet global du ministre. D’une certaine manière, c’est sa valeur ajoutée cette histoire de laïcité, son faire valoir.

Encore de la communication de François Hollande et Vincent Peillon pour la rentrée scolaire, et peut être effacer une douloureuse surprise lors de la réception d’un feuille du Trésor mais public celui là.