Les noyades en mer
Depuis début juillet, 88 personnes se sont noyées, dont 34 sur le littoral. L’an dernier, 1238 noyades accidentelles ont été enregistrées dont 642, soit 52%, ont eu lieu en mer. Un chiffre qui soulève de nombreuses interrogations sur les circonstances et les profils des victimes de noyades en mer. Selon les observations de l’Institut de veille sanitaire, les noyades en mer surviennent généralement dans des zones de baignade non surveillée et interdite. Dans 80% des cas, elles se produisent lorsque la victime est en train de se baigner (20% des cas lors d’activités nautiques), et ce lorsque la mer est agitée et les vents forts. Et contrairement, ce ne sont pas les enfants les plus touchés en mer, mais plutôt les hommes de plus de 45 ans. En effet, l’âge moyen d’un noyé en mer était de 49 ans en 2012 et dans 67% des cas, ce sont des hommes.
Bricorama ouvert le dimanche à Soisy.
Les clients de l’enseigne de bricolage Bricorama vont de nouveau pouvoir pousser la porte du magasin de Soisy-sous-Montmorency le dimanche.
Avec Orgeval (Yvelines) et Bondy (Seine-Saint-Denis), ce sont les seuls d’Ile-de-France — sur 32 — à détenir une autorisation.
L’enseigne de Soisy-sous-Montmorency doit son salut au préfet du Val-d’Oise, qui vient de prendre un arrêté créant un Périmètre d’Usage de Consommation Exceptionnel (Puce) sur la zone du magasin qui en était exclue jusqu’alors.
Il devrait être effectif, le temps d’être publié au recueil des actes administratifs.
Ce Puce, qui découle de la loi Mallié votée en 2009, doit répondre à différentes conditions et notamment, figurer dans une unité urbaine de plus d’un million d’habitants dont les habitudes de consommation dominicale sont installées ou bien où la concurrence existe. La décision autorise l’enseigne de bricolage à déposer un dossier en préfecture pour réclamer le droit d’ouvrir le dimanche. En cas d’acceptation, le Bricorama de Soisy pourrait bénéficier du P.U.C.E dès septembre.
Si le préfet du Val-d’Oise a pris cette décision, c’est après avoir été sollicité par Luc Strehaiano, le maire de Soisy-sous-Montmorency, conseiller général et président de la communauté de communes de la vallée de Montmorency (Cavam).
En décembre 2011, un an avant que les magasins Bricorama ne soient condamnés par la justice pour ouverture dominicale illégale, le maire avait lancé les démarches en vue de la création de ce périmètre. Le conseil municipal a délibéré en décembre 2011, suivi trois mois plus tard par les élus de la Cavam. La délibération avait alors été transmise au préfet du Val-d’Oise. Mais la décision « de bon sens », d’après Luc Strehaiano, ne tombe qu’aujourd’hui.
« Il a fallu plusieurs rendez-vous en préfecture, de multiples interventions auprès des ministres concernés dans ce dossier : Arnaud Montebourg, Michel Sapin, Sylvia Pinel… et dix-huit mois d’un combat acharné aux côtés de Jean-Claude Bourrelier, le PDG de Bricorama… », selon la mairie de Soisy-sous-Montmorency.
En se battant pour la réouverture, Luc Strehaiano explique s’être mobilisé pour étendre l’offre de commerces de proximité aux habitants de la vallée de Montmorency, mais aussi de permettre aux salariés qui le souhaitent de travailler le dimanche. « A l’heure où l’on peut faire ses courses sur Internet sept jours sur sept, où l’économie traverse une crise majeure, où les chiffres de l’emploi sont catastrophiques… il paraissait pour le moins surprenant que le magasin de bricolage de Soisy ne soit pas autorisé, à l’instar des magasins d’ameublement et des jardineries, à ouvrir le dimanche. Le fait qu’on ait le droit d’acheter des meubles le dimanche, mais pas les outils pour les monter est ubuesque ».
Son combat est d’ailleurs largement salué par les clients de ce magasin. Un maire sensible à la situation commerciale de sa ville où la concurrence déloyale avec d’autres enseignes de bricolage voisines est flagrante.
L’ouverture le dimanche de Bricorama permet d’une part aux salariés qui le souhaitent – sur la base du volontariat -, de voir leur pouvoir d’achat augmenter, et, d’autre part, l’embauche de salariés supplémentaires. Enfin, elle vient étendre l’offre de commerce de proximité aux habitantes et aux habitants de la Vallée de Montmorency.
Source Le Parisien
Et quand tout le monde travaillera le dimanche ( plus de code du travail ) qui fréquentera les grandes surfaces ? Nous ne sommes pas en « Chine » où même les enfants sont exploités ! Il faut baisser le temps de travail – moins de 35 Heures –
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