Maxime Le Forestier au théâtre d’Enghien Les Bain

IMG_1544Le chanteur a donné à Enghien Les Bains la deuxième partie de sa tournée. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas un couac.

Maxime Le Forestier et ses quatre musiciens ont montré, vendredi soir 20 septembre au Théâtre du Casino d’Enghien, qu’ils étaient au top, lors de cette soirée où l’artiste présente ses nouvelles chansons, extraites de l’album « Le cadeau », sorti le 22 avril dernier et déjà disque d’or.

Costume gris, chemise blanche, large sourire de celui qui ne cache pas sa joie de remonter sur scène, Maxime Le Forestier arrive seul en scène pour envoyer sans préambule « San Francisco », l’un des titres emblématiques de ses débuts, dans une formule guitare/voix.

« C’est super ! », s’exclame un spectateur ravi par cette entrée en matière qui déchire. Des tubes, il en entendra d’autres, il  les entendra même à peu près tous.

A peu près, car de « La petite fugue » il n’est malheureusement pas question, sacrifiée sur l’autel de la nouveauté.

3148593_11-0-3684376392_545x341Une chanson de Brassens chaque soir, mais laquelle ?

Après « Le caillou », « Passer ma route » et « Comme un arbre », Le Forestier se lance dans un set de chansons d’amour, une parenthèse sentimentale qui va des premiers émois (« Chienne d’idée ») à la déchirure finale (« Les coups »), en passant par ce « Frisson d’avril » repêché de l’album « Né quelque part » et « Restons amants », plus récente et déjà intemporelle.

« Restons amants », sur une musique de Julien Clerc dont les mélodies réapparaîtront  plus tard dans la soirée quand Maxime Le Forestier chantera à la file deux de leurs succès : « Double enfance » et « Le p’tit air ». Une pensée pour Julien Clerc donc, une autre pour Moustaki puis pour Brassens, ces deux Georges fondateurs dans la carrière de celui qui chante ce soir. Du Sétois, il a choisi  « la princesse et le croque-note », en annonçant qu’il changerait de titre de Brassens chaque soir sans avertir ses musiciens. A eux de suivre, coûte que coûte : ils ont assuré ce soir.

On ne va pas gâcher les surprises

Dois-je ici dévoiler toutes les surprises que Maxime Le Forestier réserve à son public ? Révéler qu’on entendra « Mon frère » en version piano ? Révéler que l’artiste et son guitariste virtuose Maître Manu Galvin innoveront en mélangeant « Fontenay-aux-Roses » le temps d’un duo surprenant, périlleux, réjouissant ? Souffler à ceux qui assisteront à ce concert mémorable qu’il faut insister pour obtenir « La rouille » en ultime rappel ? Mais il nous l’avait chanté.

Et ce fut  : « juste des jours meilleurs»

« Notre histoire va s’arrêter là, une belle aventure ». Les lumières dans la salle se rallument.

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