Pour certains de nos lecteurs, nous avons composé cette étude sur les genres.
Une leçon de choses …
L’escargot est hermaphrodite, c’est à dire qu’il est à la fois mâle et femelle. Néanmoins, cet hermaphrodisme n’est pas simultané mais protérandrique : les produits génitaux mâles (spermatozoïdes) arrivent à maturité avant les produits génitaux femelles. Un même individu est donc capable de produire des spermatozoïdes et des ovules, mais l’autofécondation étant impossible, il doit s’accoupler avec un partenaire: c’est la fécondation croisée.
Lorsque deux escargots se rencontrent et que la saison des amours bat son plein, il commencent par s’embrasser « baveusement »: ce sont les préludes. Aucun attrait pour les gouts ou les couleurs … Bleu pour les filles et Rose pour les garçons. Il s’en fout … excusez moi du terme .
Mais l’escargot ne passe pas directement de ces préludes à la copulation.
Le coquin …
Effectivement, entre les deux, il y a une phase qu’on appelle la phase du lancement du dard.
L’escargot, à côté de la tête, a une poche musculaire. Cette poche musculaire, à un moment donné des préludes, va s’ouvrir et va laisser échapper un dard, une flèche, donc, la flèche de Cupidon.
Ce n’est pas un musicien celui là, il vibre.
Cette flèche va aller se planter entre la tête et la coquille chez le partenaire. Et ce… le fait d’être piqué par ce dard, par cette petite flèche, va l’amener à copuler.
La recherche a récemment révélé que le « dard d’amour » est plutôt un moyen d’injection. En utilisant ce dard, l’escargot donateur injecte au destinataire un mucus contenant plusieurs types d’hormones.
Ces hormones affectent les organes génitaux femelles de l’escargot réceptif.
Cela fait flipper !
On se calme !
L’escargot est donc le roi de la TRANSGRESSION.
Dans cet article, toute ressemblance avec une personne existante, ayant existé, ou qui pourrait exister est fortuite.
J’assume , comme toujours , mes propos et je les précise :
Vous avez beaucoup d’humour , mais ce n’est pas de cela dont il est question . Pour des personnes comme vous , la théorie du genre vous permet de dire tout et n’importe quoi ! C’est devenu une obsession pour une partie de la droite catho en France ainsi que de tous les intégristes de toutes religions ; cette « chose » indéterminée permet , selon vous , de mélanger le sexe , la sexualité , l’orientation sexuelle et ……. la fin du monde !
Cette théorie du genre ou « gender » est apparue , dans les années 1970 aux Etats-Unis , notamment sous la plume de Judith BUTLER . Son livre » Trouble dans le genre – Pour un féminisme de la subversion » a été traduit en français en 2005 .
Selon l’auteur , la distinction entre homme et femme , ainsi que l’hétérosexualité , est avant tout une construction sociale et culturelle . Pour résumer , au delà des seules différences biologiques , il existe des interactions psychiques données par l’entourage ou la société dans le but d’assigner des rôles à chacun . Ce qui , vous en conviendrez , peut être débattu .
Cette théorie a été reprise , à demi-mot , dans une circulaire du 30 septembre 2010 du ministère de l’Education nationale ( QUI ETAIT MINISTRE EN 2010 ? UN DANGEREUX GAUCHISTE ! )
Que dit cette circulaire : le chapitre intitulée » devenir homme ou femme » , au programme pour l’année 2011/2012 , doit » affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique , l’orientation sexuelle fait partie , elle , de la sphère privée » . DE DANGEREUX « REVOLUTIONNAIRES » DE L’UMP ONT APPROUVE CE TEXTE !
Mais allons un peu plus loin
– Chez Hachette , nous pouvons lire la définition suivante : » L’identité sexuelle est la perception subjective que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle . Seul le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle , mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou féminin » .
– Chez Bordas , on peut lire : » l’identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme . Cette identité dépend , d’une part , du genre conféré à la naissance , d’autre part , du conditionnement social . L’identité sexuelle se réfère au genre sous lequel une personne est socialement reconnue » .
Enfin pour finir , pour moi , le genre n’est pas une théorie mais un concept , c’est un outil d’analyse qui permet d’étudier divers phénomèmes sociaux , et à tout le monde d’essayer de mieux comprendre comment s’articulent notamment les identités d’hommes et de femmes . Par exemple le concept de genre permet d’étudier les comportements individuels ou collectifs et des expressions culturelles qui ne sont pas imputables au sexe biologique .
La biologie des êtres humains n’a pas changé depuis des millions d’années et pourtant on a pu assister à une évolution dans les comportements des femmes et des hommes comme groupe . La biologie n’est donc pas en mesure d’expliquer ces changements , ni toute la diversité que l’on peut observer dans les comportements de personnes aux organes génitaux , hormones et chromosomes semblables .
Dès lors que l’on constate que le genre est changeant , il peut être remis en cause comme ordre immuable . Le genre ne sert pas uniquement à identifier une catégorisation du féminin et du masculin , mais aussi à rendre compte des relations de pouvoir liées à ce type de distinction .
Longtemps , la place de la femme a été ( est ? ) cantonnée à la sphère domestique , son rôle étant principalement d’élever des enfants . Or cette position attribuée aux femmes n’était ( n’est ? ) pas neutre , elle les a longtemps privées du pouvoir en les écartant de la sphère pubique et de la politique .
Pour terminer , il existe non pas une mais des » théories ( concept ) du genre » :
– Celle de la socialisation du genre , années 70 : on « apprend » son genre , donc le comportement approprié à son sexe biologique , jusqu’à l’âge de cinq ans environ , à travers l’éducation de ses parents et par mimétisme de son entourage . On devient ainsi fille ou garçon . Ainsi le genre ne change plus après cela .
– A la fin des années 80 , les sociologues américains Candace WEST et Don H. ZIMMERMAN ont avancé une théorie différente : Selon eux nous ne sommes pas notre genre , nous le « faisons » en permanence . Un système de sanctions et de récompenses sociales nous incite à agir en conformité avec les normes du genre et en le faisant nous reproduisons ces mêmes normes .
A votre service !
Mais est-ce l’endroit pour philosopher …………….
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Merci de votre contribution. La rédaction
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